jeudi, mai 24, 2007

Les Palestiniens de Nahr al Bared (Nord du Liban) parlent d'APOCALYPSE

A l'intérieur du camp de Nahr al Bared, dans le nord du Liban. Les trois journées de combats entre les activistes du Fatah al Islam et les troupes régulières libanaises à Tripoli dans le camp de Nahr al Bared, en bord de mer, ont été les pires affrontements au Liban n'impliquant pas de troupes étrangères, depuis la guerre civile de 1975-1990. Photo prise le 23 mai 2007/REUTERS/Mohamed Azakir

Jeudi 24 mai 2007
Reuters


Ghazal al Nasser a tenté mercredi de regagner le camp palestinien de Nahr al Bared dans l'espoir d'en faire sortir son fils, qu'elle avait laissé derrière elle quand elle avait fui son domicile, la veille.

Mais les soldats libanais postés à l'entrée du camp de réfugiés l'ont empêchée d'entrer et elle ignore toujours quel est le sort de son fils, qui était blessé au pied.

"C'était comme l'apocalypse. Des tirs, des destructions, l'hystérie", résume cette mère à propos des combats qui ont eu lieu avant qu'elle ne réussisse à quitter le camp, situé dans le nord du Liban. "Vous ne savez pas à quoi ressemble une guerre?"

Les trois journées de combats entre les activistes du Fatah al Islam et les troupes régulières libanaises à Tripoli dans le camp de Nahr al Bared, en bord de mer, ont été les pires affrontements au Liban n'impliquant pas de troupes étrangères, depuis la guerre civile de 1975-1990.

Des réfugiés ont parlé de mosquées et d'habitations rasées et de corps gisant dans les rues du camp.

Un habitant de Nahr al Bared, chauffeur de taxi, dit avoir enterré une quinzaine de personnes dans une fosse commune, à cause de l'odeur pestilentielle des corps. Un autre a parlé de "massacre" à propos des bombardements du camp par l'armée libanaise, même si l'armée assure qu'elle n'a pas visé la population civile.

"J'ai hurlé comme un bébé quand j'ai vu les entrailles d'un jeune homme répandues dans la rue", raconte Abdallah Aouad, âgé de 31 ans.

L'ANARCHIE DANS UNE ECOLE RECONVERTIE EN CENTRE D'ACCUEIL

Des milliers de réfugiés palestiniens ont fui le camp dans la nuit de mardi à mercredi alors que tenait une trêve. Bon nombre d'entre eux sont arrivés dans une école de l'Onu à Beddaoui - un immense camp déjà bondé situé dans les environs.

"Je ne peux pas trouver mes enfants", criait une femme prise d'hystérie, les yeux exorbités, qui s'est effondrée sur les marches menant à l'école. Les couloirs de l'école, où s'entassent des ordures sur un sol déjà jonché de cigarettes, résonnent de cris et de pleurs.

La plupart des hommes se bousculent pour se procurer des rations d'eau et des vivres. Les femmes restent assises, hébétées, sur de fins matelas d'éponge dans des salles de classe crasseuses.

"Nous marchions sur des cadavres dans la rue lorsque nous nous sommes échappés", raconte Oum Ali, une femme frêle portant d'épaisses lunettes. "Il n'y avait pas d'électricité, pas d'eau potable, pas d'eau non plus pour se laver, pas d'eau pour procéder à nos ablutions et prier".

Les petits enfants, eux, rient et courent pied nu dans l'école. Pupitres et chaises ont été poussés au fond des salles pour faire de la place aux réfugiés. Des volontaires cherchent à remplir des formulaires d'identification pour les nouveaux arrivants, mais bon nombre renoncent en raison de l'anarchie qui règne.

Un grand nombre de réfugiés ont quitté leurs habitations avec les seuls vêtements qu'ils avaient sur eux. Une femme de 28 ans, enceinte, est étendue près de son bébé de huit mois, résignée et tranquille. "Nous ne savons pas ce que nous allons devenir. Nous sommes partis de nuit, en pleine obscurité".

liens
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=44920&0732

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dimanche, mai 20, 2007

Les derniers héros de notre temps...


Les derniers héros de notre temps
( Ceux qui ont voué leur vie aux autres ne seront jamais oublié )

+ Rachel Corrie (10 avril 1979 - 16 mars 2003) était une activiste américaine, membre du mouvement non-violent international de solidarité (ISM) qui a voyagé en tant que activiste à la bande de Gaza pendant l'Intifada d'Al-Aqsa.

Étudiante universitaire de 23 ans à Olympia, dans l'État de Washington, Corrie part pour les territoires occupés et Israël. Elle pénètre dans une zone bouclée par l'armée israélienne. Corrie a été écrasée le 16 mars 2003 par un bulldozer Caterpillar D9 de l'armée israélienne. à Rafah, bande de Gaza alors qu'elle essayait avec d'autres militants du mouvement ISM, d'arrêter pacifiquement la démolition de la maison d'un médecin palestinien.

Selon l'armée israélienne la démolition avait pour but de trouver d'éventuels tunnels servant au transport d'armes provenant d'Égypte.

Les circonstances de la mort de Corrie sont contestées. Des activistes d'ISM témoins occulaires des faits disent que le conducteur du bulldozer a délibérément tué Rachel en l'écrasant deux fois avec son bulldozer. L'armée israélienne dit que le conducteur ne l'a pas vue. La BBC a produit un documentaire intitulé When killing is easy qui soutient que Rachel Corrie a été tuée volontairement par l'armée israélienne.
les photo : http://www.ism-france.org/news/photos.php?id=399

+ Thomas « Tom » Hurndall (né le 29 novembre 1981 et mort le 13 janvier 2004) était photographe, membre britannique du mouvement international de solidarité (ISM) et activiste contre l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Selon sa soeur il était allé à la Bande de Gaza parce qu'il avait entendu parler de violation des droits de l'homme dans les territoires occupés

Tom lui-même a été tué en essayant d'aider un groupe d'enfants. En attendant dans un bout de rue à Rafa, il a vu une mitrailleuse dirigée vers un monticule de terre sur lequel quelques vingt enfants étaient en train de jouer. La plupart des enfants se sont sauvés mais trois jeunes enfants étaient trop effrayés pour bouger, deux filles et un garçon d'environ 5 ou 6 ans. Tom s'est avancé, a pris le petit garçon qui s'appelait Salem Baroum. Et ayant mis Salem à l'abri, il est retourné une seconde fois chercher le second enfant. Tom a été visé à la tête par une seule balle de sniper au moment où il se penchait pour prendre la petite fille.

L'IDF a rendu public un rapport selon lequel Tom était armé, habillé en tenue militaire de camouflage et qu'il tirait sur les soldats .Ils ont aussi publié un rapport disant qu'il était impliqué dans un échange de coups de feu. Ces rapports ont été reproduits dans tous les médias mondiaux et surtout en Israël.

Ces rapports ne sont pas vrais. Beaucoup parmi vous auront vu les photos de Tom dans sa veste fluorescente orange. Nous avons des photos de Tom juste avant et après le tir - photos provenant de plusieurs sources indépendantes. Il y a eu plus de dix témoignages de témoins visuels du moment où Tom a été tué y compris le témoignage de journalistes - et tous affirment que Tom a été tué sans aucune raison. Mais ce qui est extraordinaire c'est qu'à ce jour aucun de ces témoins n'a été questionné par l'IDF ou par les autorités israéliennes. Comment une enquête pourrait être crédible si on ne questionne pas ces témoins ?

Evidemment certains de ces témoins ont depuis été arrêtés, détenus et illégalement expulsés. Il était clair pour tous que Tom n'était pas une menace pour l'armée israélienne ou quiconque. Il était avec une organisation humanitaire qui était engagée dans une manifestation pour la paix et dont l'armée connaissait la présence dans la zone proche à l'époque. Il a agit de la manière que n'importe quel être humain digne de ce nom aurait vue comme naturelle et nécessaire en se portant à l'aide d'un groupe d'enfants sans défense et désespérément vulnérable. Beaucoup d'entre nous n'auraient pas eu le courage de faire ce que Tom a fait. En échange de son courage et de son engagement personnel il a probablement du payer le prix suprême. Tom a été victime d'un tir dans la tête ciblé et délibéré Ce que démontrera le documentaire que Channel 4 diffusera demain soir à 9h.

+ James Miller (né le 18 décembre 1968 - mort assassiné le 2 mai 2003) était un journaliste et producteur britannique indépendant.

D'aprés une enquête britannique, James Miller, qui portait un gilet pare-balles avec les lettres « TV » inscrites en gros caractères, a été tué intentionnellement à Rafah par un soldat israélien alors qu'il tournait un documentaire intitulé « Death in Gaza ».

Un journaliste britannique s’identifiant comme "Dan" a déclaré que James Miller et deux autres journalistes agitaient un drapeau blanc en même temps qu’ils filmaient. « Nous étions tout à fait visibles pour les troupes, avec un drapeau blanc et des gilets marqués « presse », mais ces dernières ont tout de même ouvert le feu, touchant James Miller », a pour sa part rapporté Abdel-Rahman Abdullah, journaliste indépendant palestinien qui se trouvait sur place.

Cependant, l’armée israélienne avait décidé en mars 2005, au terme de 18 mois d’enquête, de ne pas poursuivre, faute de preuves, le lieutenant soupçonné d’être responsable de sa mort.

James a laissé derrière lui deux enfants : un garçon de deux ans et une fillette de cinq mois au moment des faits .

Le documentaire de James Miller, intitulé « La mort à Gaza », a reçu plusieurs prix, dont trois Emmy Awards aux États-Unis en septembre 2005, et celui du festival des films sur les droits de l’homme « One World 2005 » à Prague en mai 2005.

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vendredi, mai 18, 2007

Stupid answers

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jeudi, mai 17, 2007

Les Desastres du Darwinisme...

Partie I


Partie II


Partie III


Partie IV


Partie V


Partie VI

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Veuillez nous pardonner notre racisme !

par Goel Pinto
Haaretz, le 16 mai 2007
Article original : "Forgive us our racism"

Imaginez seulement que ce soit l'inverse qui se produise. Que se serait-il passé si le chauffeur palestinien avait froidement tué son client franco-israélien ?!

Le meurtre de Taysir Karaki de Beit Hanina, 35 ans et père de cinq enfants, a été perpétré par un seul individu, mais le terreau dans lequel a poussé le terroriste juif français Julian Soufir mérite néanmoins un examen collectif.

Ce ne sont pas que quelques Juifs français qui ont expliqué, durant la récente campagne présidentielle en France, qu'ils étaient pour Nicolas Sarkozy à cause de la poigne de fer qu'il a employé contre les immigrés musulmans de la première génération lors des émeutes de banlieues de 2005. Son soutien sans équivoque à la communauté juive après le meurtre d'Ilan Halimi en 2006 et le fait qu'il en ait attribué la cause à des motifs antisémites a aussi aidé Sarkozy à gagner le vote de nombreux Juifs français. Des remarques du style "les Arabes prennent le pouvoir en France" et "nous avons besoin d'un véritable homme pour remettre les choses en place ici" ont été exprimées par beaucoup plus que quelques Juifs durant la campagne électorale.

Il y a 600.000 Juifs qui vivent aujourd'hui en France. Contrairement aux enfants des immigrés musulmans, de nombreux Juifs français ont obtenu des postes à responsabilité et ont gagné le respect et la protection du gouvernement. Dans un Etat qui met en avant l'effacement de l'identité religieuse pour favoriser une identité nationale en tant que membres de la République, les Juifs ont joué sur les deux terrains. D'un côté, ils se sont intégrés à la société française, tandis que de l'autre ils ont continué à démontrer une grande loyauté à Israël et, en particulier, aux gouvernements de la droite dure qui ont régné ces dernières décennies.

L'agitation de nombreux Juifs français et le racisme que certains d'entre eux affichent vis-à-vis des Musulmans ne sont pas un phénomène nouveau. Je me souviens d'une matinée de shabbat dans une synagogue parisienne. J'avais 12 ans. C'était pendant la guerre du Liban de 1982 et le rabbin a récité la prière pour l'Etat d'Israël et ses soldats. La congrégation a répondu par des interruptions telles que "Sharon, montre-leur !" et "Tue-les !" Le rabbin n'a fait aucun effort pour les faire taire. Même à ce moment-là, il était clair que cette communauté, qui avait fait des dons généreux à Israël, utilisait cet Etat comme instrument de vengeance.

Aucun Juif français n'oserait faire du mal à un Musulman en France. Soufir, le meurtrier juif, a émigré en Israël avant d'assassiner un Arabe - et pas à cause d'une quelconque pénurie de Musulmans en France. C'était plutôt parce que de nombreux Juifs, en France, préfèrent se draper dans le tallith des victimes - et, là-bas, les incidents anti-Juifs leur fournissent assez de munitions pour agir ainsi. L'image de la victime entraîne le gouvernement à les soutenir beaucoup, en grande partie à cause de ses propres sentiments de culpabilité face à la période de Vichy.

Le temps est venu pour l'Etat d'Israël de placer un miroir devant les Juifs de France, qui tiennent un double langage. Le Premier ministre Ehoud Olmert et la Présidente par intérim Dalia Itzik devraient rendre visite à la famille de la victime assassinée et demander pardon au nom de l'Etat et du peuple juifs, exactement comme le Roi de Jordanie Hussein le fit après le meurtre des sept fillettes de Beit Shemesh lors de l'attaque terroriste de Naharayim en 1977, exactement comme le président français et sa femme, Jacques et Bernadette Chirac, ainsi que le Premier ministre Dominique de Villepin, le firent à la suite du meurtre d'Halimi en participant au service religieux commémoratif dans une synagogue parisienne.

C'est aussi le moment approprié pour les chefs de la communauté juive de France, conduite par le Grand Rabbin Yosef Sitruk, de rendre visite à la Grande Mosquée de Paris et de demander pardon. Pardon pour ce meurtre, mais aussi pour le racisme anti-musulman qui est enraciné dans leur communauté et qui est l'une des causes principales de la détérioration, en France, des relations entre les Juifs et les Musulmans.

Traduit de l'anglais par [JFG-QuestionsCriti ques]

links:
http://questionscritiques.free.fr/edito/haaretz/racisme_anti-arabe_160507.htm

Sondage : une majorité de juifs israéliens favorables à l’apartheid
Selon une étude d’opinion réalisée par le Center for the Campaign Against Racism, publiée le 20 mars 2007 :
- Culture : 37 % des juifs israéliens pensent que la culture arabe est inférieure à la culture juive.
- Arabophobie : lorsqu’ils entendent parler arabe, 50 % des juifs israéliens ressentent de la peur et 31 % de la haine.
- Sécurité : 56 % des juifs israéliens pensent que les arabes israéliens posent un problème de sécurité à l’État d’Israël.
- Ségrégation : 55 % des juifs israéliens souhaitent que les juifs et les arabes soient séparés dans les lieux de loisir.
- Citoyenneté : 40 % des juif israéliens pensent que les arabes israéliens devraient être privés de leur droit de vote.

Source : http://www.voltairenet.org/article146681.html

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dimanche, mai 13, 2007

A Nation down the Drain (Jesus Camp)

Partie I


Partie II


Jesus Camp (ABC news)

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mardi, mai 08, 2007

Chomsky : Reflexion sur la Démocratie


Extrait de "Noam Chomsky, les Médias et les Illusions Nécessaires" (1993).

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Illuminati Song

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Etudiants canadiens en Israel/Palestine

Étudiants canadiens de Rimouski en Israël / Palestine

Une douzaine de cégepiens de Rimouski et leurs accompagnateurs se sont envolés en Israël fin mai 2006 pour mieux comprendre ce terrible conflit qui déchire Israéliens et Palestiniens depuis 60 ans.

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ISRAEL : FEMMES PRISONNIERES


"Women in death castles"

A high proportion of Palestinian women prisoners in Israeli Occupation prisons are from the Nablus region.

In this film, recently released women from Balata and Nablus speak out about their pain and struggle while imprisoned. Testimonies describe interrogation, physical and mental torture, loneliness.

Includes interviews with ex-prisoners, children of current prisoners and officials from the Prisoners Society.

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