jeudi, novembre 27, 2008

Le président de l’Assemblée générale de l’ONU appelle au boycott du régime d’apartheid israélien

L’Assemblée générale de l’ONU a examiné les 24 et 25 novembre 2008 le rapport du Secrétaire général sur la situation en Palestine.

Le président de l’Assemblée, Miguel d’Escoto Brockmann (Nicaragua), a fait de ce débat une question de principes. Ouvrant la séance, il a déclaré :

« Je presse la communauté internationale d’élever sa voix contre la punition collective de la population de Gaza, une politique que nous ne pouvons pas tolérer. Nous exigeons la fin des violations massives des Droits de l’homme et appelons Israël, la Puissance occupante, à laisser entrer sans délai les ressources humanitaires et autres dans la Bande de Gaza. J’ai parlé ce matin de l’apartheid et de comment le comportement de la police israélienne dans les Territoires palestiniens occupés semble si proche de celui de l’apartheid, à une époque révolue, un continent plus loin. Je crois qu’il est très important que nous, aux nations Unies, employons ce terme. Nous ne devons pas être effrayés d’appeler les choses par leur nom. Ce sont les Nations Unies après tout qui ont élaboré la Convention internationale contre le crime d’apartheid, explicitant au monde entier que de telles pratiques de discrimination institutionnelle doivent être bannies lorsqu’elles sont pratiquées. Nous avons entendu aujourd’hui un représentant de la société civile sud-africaine. Nous savons que partout dans le monde des organisations de la société civile travaillent à défendre les Droits des Palestiniens, et tentent de protéger la population palestinienne que nous, Nations Unies, avons échoué à protéger. Il y a plus de 20 ans, nous, les Nations Unies, avons pris le relai de la société civile lorsque nous sommes convenus que des sanctions étaient nécessaires pour exercer une pression non-violente sur l’Afrique du Sud. Aujourd’hui peut être, nous les Nations Unies, devons envisager de suivre l’exemple d’une nouvelle génération dans la société civile, qui appelle à une campagne non violente similaire de boycott, de désinvestissement et de sanctions pour faire pression sur Israël. J’ai assisté à un grand nombre de réunions sur les Droits du Peuple palestinien. Je suis stupéfait que l’on continue d’insister sur la patience alors que nos frères et nos sœurs palestiniens sont crucifiés. La patience est une vertu à laquelle je crois. Mais il n’y a aucune vertu à être patient avec la souffrance des autres. Nous devons agir avec tout notre cœur pour mettre fin aux souffrances du Peuple palestinien (…) Je tiens également à rappeler à mes frères et sœurs israéliens que même s’ils ont le bouclier protecteur des États-Unis au Conseil de sécurité, aucun acte d’intimidation ne changera la résolution 181, adoptée il y a 61 ans, appelant à la création de deux États. Honteusement, il n’y a pas d’État palestinien que nous puissions célébrer aujourd’hui et cette perspective est plus lointaine que jamais. Quelque soient les explications, ce fait central tourne l’ONU en dérision et nuit gravement à son image et à son prestige. Comment pouvons-nous continuer ainsi ? ».

Rappelons que l’ambassadeur Miguel d’Escoto Brockmann est un prêtre catholique, théologien de la libération et membre du Comité politique du Front sandiniste de libération nationale (FSLN). Personnalité morale reconnue, il a été élu par acclamation, le 4 juin 2008, président de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies.

L’Anti-Defamation League (ADL) a été la première organisation sioniste à réagir. Elle a demandé au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, de mettre fin à ce « cirque » ainsi qu’à « la prétendue journée de solidarité avec le peuple palestinien ». Enfin, elle a dénoncé le caractère selon elle « antisémite » des propos du président Miguel d’Escoto Brockmann qu’elle pense inspirés par un anti-judaïsme catholique séculaire.

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mardi, février 20, 2007

23 maisons palestiniennes démolies dans le Gouvernorat de Jérusalem au cours du mois de janvier 2007

Par ARIJ
Jerusalem 19/02/2007


Nous sommes dans une nouvelle année et Jérusalem sous occupation est la cible de la campagne de Judaisation la plus intense qui vise à créer de nouveaux faits sur le terrain.
Les récents événements près de la porte des Maghrébins d'Al Haram Al Sharif ne sont que le début de la phase de démolition programmée de la mosquée Al Aqsa et de la construction du temple juif à la lumière du silence ignoble de la communauté Arabe et internationale.

Introduction

Nous sommes dans une nouvelle année et Jérusalem sous occupation est la cible de la campagne de Judaisation la plus intense qui vise à créer de nouveaux faits sur le terrain.

Bien que les Jérusalemites palestiniens soient inébranlables devant cette campagne, les projets de transfert, l'intention israélienne d'effacer l'identité et le caractère Arabes de la ville occupée, en détruisant le tissu social et économique auquel le gouvernement israélien a affecté d'énormes ressources (plus de 50 milliards de NIS) sont pourtant des questions qui vont bien au-delà de ce que les Jérusalemites palestiniens peuvent affronter.

Les récents événements près de la porte des Maghrébins d'Al Haram Al Sharif ne sont que le début de la phase de démolition programmée de la mosquée Al Aqsa et de la construction du temple juif à la lumière du silence ignoble de la communauté Arabe et internationale.

Un tel silence, en fait, encourage les Forces d'Occupation Israéliennes à continuer ses plans dans la Ville Sainte.

La Communauté internationale et les Nations Unies ont une responsabilité juridique énorme envers Jérusalem en sa qualité de ville occupée. En tant que tel, le droit international oblige la puissance occupante à maintenir le statu quo et à ne faire aucun changement à son caractère actuel.

La Communauté internationale devrait également assumer sa responsabilité en soumettant les autorités d'Occupation israélienne aux articles du droit international, en particulier aux accords de La Haye et de Genève demandant le soutien au peuple palestinien, ce à quoi Israel continue de refuser d'adhérer.

Cette étude fait état des récentes violations israéliennes récentes concernant les démolitions de maison dans la ville occupée de Jérusalem pendant le mois de janvier 2007.

Démolitions de maisons

La municipalité de Jérusalem Occupé a commencé la nouvelle année avec une série de crimes grâce auxquels elle a expulsé des Palestiniens de leurs maisons avant de les démolir sur leur contenu ce qui indique, d'une certaine façon, l'animosité raciale, la haine et l'insistance à transformer la ville en une ville purement juive.

Cette campagne de démolition de maisons a été accompagnée par une série de guerres psychologiques conçues pour empêcher les Jérusalemites palestiniens à pratiquer leur droit fondamental d'avoir leurs propres maisons pour eux-mêmes et leurs familles qui leur fournit un abri, l'intimité, la sécurité et la dignité nécessaires.

Les outils de cette guerre (qui ont été publiés sur internet et dans les journaux) sont composés de menaces et de scénarios de fin du Monde si les Jérusalemites palestiniens violaient les règles et les règlementations de la municipalité qui a rendu l'obtention de permis de construire à Jérusalem "une impossibilité procédurale" selon un juge de tribunal israélien.

Un exemple de cette guerre est l'annonce intitulée "Annonce et Avertissement" publié la première semaine de janvier 2007 par la municipalité de Jérusalem Occupée dans le journal Al-Quds.

Dans cette annonce, la municipalité a menacé les Palestiniens qui violent les codes de construction de la municipalité d'une série de punitions et de pénalités.

Ces pénalités incluent des photos aériennes et la confiscation des outils de construction comme les tracteurs, les camions de ciment et les bétonneuses, les générateurs électriques en supplément de la démolition du bâtiment (des maisons et autres).

L'annonce/avertissement était signé par Yousi Hayalo, le conseiller juridique de la municipalité, et Osnat Foset, l'ingénieur de la municipalité.

Un précédent avertissement était paru en septembre 2006 sur le site internet de la municipalité sous le titre "Annonce et Avertissement à tous les ingénieurs du Bâtiment et aux Urbanistes" dans lequel la municipalité déclarait qu'en cas de onstruction illégale : "Des poursuites en justice seront effectuées contre le propriétaire du permis, l'architecte, le directeur des travaux, le directeur exécutif et l'entrepreneur qui a effectué la construction."

D'ailleurs, le journal hebdomadaire israélien "Urshaliem" avait publié un autre avertissement dans son édition de la dernière semaine de juillet 2006 : "La municipalité de Jérusalem prendra des mesures jamais vues auparavant pour arrêter les violations de construction dans la Vieille Ville de Jérusalem.
Des inspecteurs du Bâtiment du Département des permis de Construire et de Surveillance de la municipalité seront accompagnés de la police israélienne aux portes d'entrée de la Vieille Ville pour arrêter l'entrée des matériaux de construction.

En tant que tels, tous les véhicules transportant des matériaux de construction dans la Vieille Ville seront arrêtés, fouillés et leurs destinations devront être connues."

Ces mesures ont été prises pour que les Palestiniens cessent de rénover la Mosquée Al Aqsa, le Dôme du Rocher, l'église du Saint Sépulcre ainsi que la construction d'une salle de bains, d'une cuisine ou le rénovation de n'importe quelle maison palestinienne à l'intérieur de la Vieille Ville.

Les équipement et les matériaux de construction seront confisqués et les Palestiniens qui les transportent seront arrêtés et payeront une amende.

D'autre part, si les matériaux sont destinés au mur occidental (le Mur des Lamentations) ou aux colonies juives d'Aqabat Al Khalidiay, d'Aqabat Al Mufti, d'Harat Al Sa'adiya parmi d'autres secteurs de colonisation dans la Vieille Ville, les matériaux de construction auront alors un libre accès garanti sans aucun obstacle.

Une autre forme de guerre psychologique est la tendance de la municipalité à publier la photo et les détails des immeubles des bâtiments terminés pour conseiller aux citoyens de ne pas acheter ou louer sous prétexte que c'est "illégal".

Les employés du Centre de Recherches de la Terre ont documenté les démolitions de maisons suivantes à Jérusalem pendant le mois de janvier 2007 :

• Le 15 janvier 2007, l'expulsion et la démolition de la maison de Mme Malook Kazem Abdullah à Khliiat Al Ein à Al Tur (Mont des Oliviers). La famille était composée de 12 individus. Malook, la femme au foyer, a déclaré :
"J'étais dans la maison quand l'un de mes voisins m'a appelé pour demander la raison de la présence d'un grand nombre de policiers des frontières, de la police israélienne et de bulldozers autour de la maison.

J'ai ouvert la porte pour voir ce qui se passait et j'ai été suprise par une attaque d'hommes armés avec leurs chiens policiers.
Ils m'ont traîné hors de la maison sur quelques mètres. Alors des femmes soldats accompagnées d'un chien policier sont entrées dans la chambre de ma fille et l'ont traînée hors de la maison par l'épaule.

Tous autres membres de la famille ont été traités de la même manière. Ils nous ont sortis de la maison et ils ont ensuite commencé à la démolir sur son contenu. Même nos papiers d'identité et les plans de la maison sont restés.
Les bulldozers ont cassé une partie des meubles que nous sommes parvenus à sortir ainsi que la cabane où mes fils avaient l'habitude de travailler et 30 arbres ont été déracinés."

• Le 16 janvier 2007, les bulldozers de la municipalité de Jérusalem ont démoli la maison de M. Basem Siyam et de sa famille composée de 5 membres à Al Abbasiya dans le quartier Al Thury, au sud de la Vieille Ville sous le prétexte qu'une partie de la maison a été située sur une rue terminée

• Le 16 janvier 2007, les bulldozers de la municipalité de Jérusalem ont démoli la maison de 135 m2 appartenant à M. Mahmoud Ahmad Al Abbasi dans le quartier d'Al Sweih à Silwan sans aucun avertissement préalable.
M. Mahmoud a décrit le processus de la démolition : "Les soldats se sont comportés de façon terrible avec les habitants du quartier. Je n'étais pas là au moment de la démolition.
J'ai appris que les soldats étaient là, donc je suis revenu à toute vitesse et j'ai demandé à l'officier de police et au représentant de la municipalité de me montrer l'ordre de démolition.
Ils ont dit "Nous vous le montrerons" après quoi ils m'ont menotté et m'ont emmené au commissariat de police voisin jusqu'à ce que la démolition soit terminée. Ils ont même démoli la partie basse de la maison qui n'était pas concernée par l'ordre de démolition.
Les soldats ont même frappé un certain nombre de mes parents et des gens du quartier et ils en ont emmenés plusieurs au commissariat de police jusqu'à ce que la démolition soit terminée vers 19h."

• Le 22 janvier 2007, les bulldozers de la municipalité de Jérusalem Occupée accompagnés du personnel israélien de la sécurité ont démoli à 10h30 un bâtiment de 4 étages comprenant 8 appartements à Sur Baher. Le bâtiment appartenait aux fils de M. Mohammad Hammad Al A'amas.

Quand le fils, Mahmoud, a appris la nouvelle de la démolition, il s'est précipité à la maison où il a été frappé par la police qui l'a empêché d'approcher sa maison. Il a été également détenu dans la jeep de police avec son beau-frère.

Plus tard, ils ont été transférés au commissariat de police d'Al Mukabber d'Al où ils sont restés jusqu'à ce que la démolition soit terminée vers 17h. Le bâtiment a été démoli sous le prétexte qu'il avait été construit sans permis de construire.

• Le 23 janvier 2007, la municipalité de Jérusalem Occupée a démoli pour la deuxième fois, la maison de Mr. Jamal Al Taweel à Al Sawahra Al Sharqiya qui a été construite il y a trois ans pour abriter sa famille de 9 membres.

La municipalité avait démoli une maison appartenant à la même famille en 1999 dans le secteur de Shi'ab Al Inab, à l'est de Silwan.

• Le 23 janvier 2007, la municipalité de Jérusalem Occupée a démoli la maison de M. Amer Abu Diab qu'il a construit il y a trois ans à Al Sawahra Al Sharqiya pour abriter sa famille de 8 membres.

La municipalité a démoli sa maison ainsi que la maison de M. Al Taweel (voir ci-dessus) le même jour bien que les deux propriétaires n'aient pas utilisé de ciment dans la fabrication du plafond de leurs maisons afin de ne pas donner d'excuses aux autorités israéliennes pour qu'elles les démolissent.

• Sans aucun avertissement préalable, le gouverneur militaire israélien a ordonné la démolition de la maison de M. Majed Issa Barakat à Nabi Samueil au nord-ouest de Jérusalem le 23 janvier 2007.
La maison de 40 m2 était composée de deux pièces dont une avait été construite il y a 20 ans par le père tandis que la seconde avait été construite par le fils pour loger sa famille de 3 membres.

Le gouverneur militaire a démoli les maisons de la famille Al Barakat à de nombreuses reprises. Il a également fait en sorte que la plupart des terres du village soient confiquées en raison de leur situation stratégique. Toutes les maisons sur les terres confisquées ont été également démolies

• Le 28 janvier 2007, la municipalité de Jérusalem Occupée a démoli la maison de la famille Abu Zahiriya qui était en construction dans le secteur de Houd Al Tabel à Beit Hanina.

• Le 30 janvier 2007, la municipalité de Jérusalem Occupée a commis un massacre contre le droit au logement des Palestiniens dans la ville puisqu'elle a démoli, pour la deuxième fois, la maison de M. Ghadeer Abu Ghalia après qu'il ait payé une amende de 40.000 NIS (7.300 Euros) afin de retrder la démolition avec l'espoir qu'il puisse annuler l'ordre de démolition. Pourtant, la municipalité avait démoli à peu près 70 m2 le 15 décembre 2006.

M. Abu Ghalia était parvenu à obtenir un ordre "d'arrêt de démolition" pour le reste de la maison et un délai jusqu'au 15 janvier 2007 pour obtenir un permis de construire. Ce jour-là, les bulldozers israéliens sont revenus, encore une fois, pour démolir ce qui restait de la maison. M. Abu Ghalia a payé une autre amende de 60.000 NIS (11.000 Euros) dans l'espoir de pouvoir sauver ce qui restait de la maison où il vit avec sa famille.

Malgré tout l'argent versé, la maison a été démoli le 30 janvier 2007

• Les Forces d'occupation Israélienne ont démoli le 30 janvier 2007 les maisons de M. Mohammad Ahmad Al Hirsh et de son fils Ahmads. La superficie totale des maisons démolies était de 300 m2 où vivaient 26 individus.

Les maisons ont été démolies sur la majeure partie de leurs meubles après que les soldats israéliens aient attaqué et humilié les habitants des deux maisons quand ils ont essayé de défendre leur domicile.

M. Al Hirsh a dit que la démolition a été effectuée pour faire de la place au Mur d'Apartheid israélien.

• Toujours le 30 janvier 2007, les Forces de l'occupation Israélienne ont démoli les maisons de Na'eem et Khalil Qatmira à Ras Al Ayazra. Les soldats ont également démoli une pièce de stockage et un mur.

• Encore le 30 janvier 2007, les bulldozers de l'armée israélienne ont démoli une maison en construction qui appartenait à M. Nayef Al Shweiki dans le secteur d'Hodd Al Tabel à Beit Hanina. (voir la carte)

Ci-dessous, liste des maisons démolies à Jérusalem au cours du mois de janvier 2007 :

Lieu – Nbre de maisons démolies
Atur, Al Ze'ayyem : 2
Al Thuri : 2
Silwan : 1
Wad Qadoom : 2
Sur Baher : 8
Al Sawahra Al Sharqiya : 1
Al Izzariya : 4
Beit Hanina : 2
Nabi Samuel : 1
TOTAL : 23
Source: Base de données mensuelle de LRC - 2007


Fortes amendes

La municipalité de Jérusalem Occupée effectue des démolitions sous la forte protection des services de sécurité comme pour induire la peur dans les coeurs et la tête des Jerusalemites palestiniens.

Les résidants sont forcés de démolir leurs maisons par eux-mêmes.

Autrement, ils auraient des amendes d'au moins 30.000 NIS (5.400 Euros) à payer sous quelques heures à la cour de la municipalité en échange de l'ajournement de la démolition pour quelques jours, si ce n'est quelques heures.

Cette courte période courte fournit une chance d'aller de nouveau au tribunal ou à la municipalité dans l'espoir d'annuler la démolition, ce qui se produit rarement.

Ces amendes ne sont pas les seules. Un autre sorte d'amendes s'appelle"Amende pour la violation de construction" et coûte très cher et peut atteindre jusqu'à des centaines de milliers de Shekels.

La démolition survient habituellement après avoir épuisé les capacités financières du Jerusalemite palestinien après l'avoir forcé à payer des amendes une fois ou deux.

Par exemple, la municipalité a forcé la famille Al Razem dans Wadi Qadoom le 21 janvier 2007, à démolir leur maison de deux étages en construction.

La famille a effectué la démolition elle-même par crainte que la municipalité, si elle effectuait la démolition, démolisse également le rez-de-chaussée de la maison qui n'a pas été inclus dans l'ordre de démolition.

D'autres familles dans l'ensemble de Jérusalem ont été également forcées de démolir leurs propres maisons par crainte que la municipalité les démolisse et fasse payer aux familles de fortes amendes en plus des mois d'emprisonnement.

Exemples :

• La famille d'Ali Abu Sneina a eu une amende de 50,000 NIS (9.000 Euros)

• La famille Abu Ghalia a payé une amende de 40,000 NIS (7300 Euros), pourtant la maison a été démolie un mois plus tard.

• Les familles Karshan et Al Sa'eiree d'Al Tur (Mt.des Oliviers).

• La famille de Khaled Al Basha d'Al Izzariya ( Bethany).

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jeudi, janvier 18, 2007

Le mur arrive à Um Salamuna

Le 15 janvier 2007, l'armée israélienne a commencé la construction du mur d'apartheid à Um Salamuna. L'armée dit que le mur est construit à cet endroit pour protéger la colonie illégale d'Efrat, bâtie sur les terres d'Um Salamuna il y a une dizaine d'années.

Le mur n'est pas construit au bord de la colonie, mais serpente à travers la terre de Um Salamuna en un incompréhensible tracé, prenant 300 dunums de terre agricole et coupant au moins une maison du reste du village.

A 9h du matin, le comité Palestine Solidarity Project (PSP) de Um Salamuna, avec d'autres habitants, se sont rendus sur le site de la construction, où deux bulldozers avaient commencé à défoncer la terre et à arracher les arbres.

Les villageois accompagné par des internationaux ont tenté de bloquer les bulldozers et ont été confrontés à l'incroyable violence des forces israéliennes d'occupation. Deux hommes, Ali Moussa et Mustafa Younis, ont été sérieusement blessés à coup de crosses de fusils.

Um Salamuna continuera à résister à la construction par une manifestation, vendredi prochain, à laquelle se joindront les comités PSP des villages environnants ainsi que les militants internationaux et israéliens.

Source : Palestine Solidarity Project

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http://www.ism-france.org/news/article.php
?id=6100&type=temoignage

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