Larmes à gauche

En lisant son discourt pendant la réunion des ministres des affaires étrangères arabes au Liban, Le premier ministre libanais Fouad SINIORA a pleuré 3 fois... Noel BASILE a dit dans son blog :

"les larmes de Siniora témoigneraient plutôt de la «force du faible», celle qui permit à Gandhi de tenir tête au puissant empire britannique. "

Par Hatem Belhaj
Ne pleure pas Siniora, ne pleure pas ! Tu n'es pas le seul à subir l'injustice du reste du monde. Tu n'es pas le seul à sentir l'impuissance ronger ton âme. Ne pleure plus Siniora, tes larmes sont chères. Aucune souffrance ne mérite que tu verses une goutte de larme des braves.

Ne pleure plus Siniora, tu n'es plus seul. Tu as le monde libre avec toi. Ils peuvent souiller les terres fertiles en hommes du Liban mais jamais ils ne pourront nous rendre insensibles à la souffrance et à l'injustice.

Ne pleure pas Siniora, nous avons trop pleuré. Tu es au milieu de centaines de millions de Libanais. Tes martyrs sont nos frères et le sang qui abreuve les sillons du Liban coule, désormais, dans nos veines.

Ne pleure plus Siniora car tu es entré dans l'Histoire par la grande porte. Tes larmes valent plus que l'indifférence d'un monde soumis, frileux, peureux, asservi, lâche, vendu pour pas cher et qui finira un jour dans les musées de l'horreur et les Panthéons de la honte.

Ne pleure pas Siniora car au moment où tu pleures, au moment où nous tous, on pleure... les grands petits de ce monde se prélassent dans un ranch de vaches au Texas ou dans un panier à oursins à l'ONU.

Ne pleure plus Siniora, ne pleure plus... Mademoiselle Rice n'a jamais été une mère pour qu'elle pleure les enfants de Cana, Monsieur Blair n'a jamais été sincère pour saisir le sens de nos souffrances, Olmert a condamné son peuple à pleurer cent ans encore, et encore, et encore... jusqu'à ce que nos larmes nettoient... nos terres volées.

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