Jon Snow confronte l'Ambassadeur d'Israël à propos des actions d'Israël dans les territoires Palestiniens occupés.
Jon Snow (Channel Four, Royaume-Uni) confronte l’Ambassadeur israélien, Zvi Ravner, à propos du terrorisme israélien.
Pendant toute la durée de l’interview, l’Ambassadeur a semblé visiblement très mal à l’aise et dans l’impossibilité de justifier la conduite israélienne en Palestine. Les sionistes perdent pied... et ça commence à se voir !!!
Ci-dessous la traduction en Français de cet interview :
Jon Snow : Zvi Ravner est l’Ambassadeur israélien à Londres et il nous rejoint à cet instant. Zvi Ravner, ceci est une punition collective : vous avez coupé l’eau, le pétrole, l’électricité et vous empêcher le fonctionnement des hôpitaux.
Zvi Ravner : Ce n’est pas une punition collective et cela n’est pas seulement à propos des soldats. C’est le point culminant depuis que nous nous sommes retirés de la ligne 67 de Gaza depuis un an et, depuis lors, ce que nous avons c’est une incessante... (il s’interrompt) Même aujourd’hui alors même que nous parlons, des roquettes sont lancées sur Israël... et puis il y a eu l’assassinat du jeune en Cisjordanie au début de cette semaine... Et maintenant, le Gouvernement du Hamas doit décider de ce qu’ils sont exactement. Sont-ils une organisation terroriste, comme nous le pensons, ou sont-ils un gouvernement ? S’ils sont un gouvernement, il y a une résolution très simple et très nette à ce conflit là tout de suite : qu’ils libèrent nos soldats, qu’ils cessent les tirs de roquettes et il n’y aura pas de problèmes. Jon Snow : Les roquettes sont des choses assez dérisoires, elles sont faites artisanalement, elles ne tuent personne et elles ne sont pas aussi puissantes qu’un AK47, il n’y pas de RPG, ils n’ont pas d’armes et vous êtes en train d’asséner des bombardements des plus sophistiqués sur un peuple sans défense. Diriez-vous que cet un acte de terrorisme ?
Zvi Ravner : (timidement) non...
Jon Snow : Est-ce un acte de terrorisme ?
Zvi Ravner : Je vous en prie, regardez les faits ; pendant toute la semaine, il n’y a eu qu’une seule victime palestinienne en dépit de toutes ces armes sophistiquées. Nous avons été très précis afin d’éviter (il s’interrompt)...
Jon Snow : Vous avez intentionnellement mis hors service la dernière centrale électrique aujourd’hui, ce qui veut dire que ces gens seront sans électricité pendant un an. Vous en êtes satisfait ? C’est un acte de terrorisme, n’est-ce pas ?
Zvi Ravner : Le Gouvernement palestinien en est-il satisfait ? Parce qu’il y a une solution très simple à tout cela. Que voudriez-vous que nous fassions ? Envoyer des troupes à l’intérieur et perpétrer un bain de sang ? Nous faisons de notre mieux, nous essayons d’utiliser de la retenue...
Jon Snow : Quel était le but d’attaquer la centrale électrique ? C’est une question toute simple. Qui dépend de la centrale électrique ?
Zvi Ravner : Pour les empêcher de s’emparer clandestinement de nos soldats (Jon Snow l’interrompt).
Jon Snow : Comment utilise t-on une centrale électrique pour s’emparer clandestinement de gens ?
Zvi Ravner : Parce qu’il faut qu’il y ait un minimum de lumière la nuit et cela limitera leurs possibilités de mouvement au minimum... (Jon Snow l’interrompt).
Jon Snow : Donc on a besoin de ténèbres la nuit pour opérer la prise de gens et non d’une centrale électrique ?
Zvi Ravner : C’est pour les empêcher de prendre nos soldats la nuit.
Jon Snow : Essayons de calmer les choses un moment. Pourquoi avez-vous besoin de bombarder une centrale électrique ? Pourquoi ?
Zvi Ravner : Pour, je vous l’ai dit, pour les empêcher de capturer nos soldats.
Jon Snow : Mais comment cela les empêchent-ils de capturer vos soldats ? Sûrement on a besoin de pénombre pour capturer des gens clandestinement ? On n’a pas besoin d’une centrale électrique pour ça !
Zvi Ravner : Il y a d’autres choses sur lesquelles je ne vais pas m’étendre, mais décidément cela va restreindre, va limiter leurs possibilités de mouvement à l’intérieur de la bande de Gaza et à cet égard, en passant, comme vous pouvez le voir, ils ont essayé de passer au travers de la barrière... (Jon Snow l’interrompt).
Jon Snow : Laissez-moi vous poser une autre question parce que je me demande, étant donné que vous représentez votre pays dans un état occidental européen, quel effet ces images (il montre à l’Ambassadeur israélien des images de la destruction de la centrale électrique causée par Israël) peuvent avoir les images de cette frappe extraordinaire contre une population civile ? Quel effet peuvent-elles produire en ce qui concerne la façon dont les gens perçoivent votre pays ?
Zvi Ravner : Elles sont très précises et... (Jon Snow l’interrompt brutalement).
Jon Snow : Ce n’est pas ce que j’ai demandé.
Zvi Ravner : (il continue) Elles sont très limitées, comme je l’ai dit, pendant toute la semaine, en dépit de l’escalade, seulement une victime palestinienne et c’était un membre d’une organisation terroriste dans ces propres quartiers généraux. Nous faisons très très attention à ne pas frapper des civils innocents. Pourquoi, pendant toute l’année, d’un autre côté, prenez le cas de Dzerot, votre correspondant était à Dzerot, les écoles à Dzerot sont fermées depuis des semaines maintenant, des villes entières, des kiboutz sont fermés maintenant, et on ne considère pas cela comme étant le point culminant de cette histoire ? Donc, il y a une solution très simple à tout cela : libérer les soldats, cesser les tirs de roquettes et ça sera fini.
Jon Snow : Hélas, nous n’avons plus de temps. Monsieur Zvi Radner, merci beaucoup d’avoir été notre invité.
liens
http://lille.indymedia.org/article_theme.php3?id_
article=5982&id_mot=%3Cblink%3E
Jon Snow : Zvi Ravner est l’Ambassadeur israélien à Londres et il nous rejoint à cet instant. Zvi Ravner, ceci est une punition collective : vous avez coupé l’eau, le pétrole, l’électricité et vous empêcher le fonctionnement des hôpitaux.
Zvi Ravner : Ce n’est pas une punition collective et cela n’est pas seulement à propos des soldats. C’est le point culminant depuis que nous nous sommes retirés de la ligne 67 de Gaza depuis un an et, depuis lors, ce que nous avons c’est une incessante... (il s’interrompt) Même aujourd’hui alors même que nous parlons, des roquettes sont lancées sur Israël... et puis il y a eu l’assassinat du jeune en Cisjordanie au début de cette semaine... Et maintenant, le Gouvernement du Hamas doit décider de ce qu’ils sont exactement. Sont-ils une organisation terroriste, comme nous le pensons, ou sont-ils un gouvernement ? S’ils sont un gouvernement, il y a une résolution très simple et très nette à ce conflit là tout de suite : qu’ils libèrent nos soldats, qu’ils cessent les tirs de roquettes et il n’y aura pas de problèmes. Jon Snow : Les roquettes sont des choses assez dérisoires, elles sont faites artisanalement, elles ne tuent personne et elles ne sont pas aussi puissantes qu’un AK47, il n’y pas de RPG, ils n’ont pas d’armes et vous êtes en train d’asséner des bombardements des plus sophistiqués sur un peuple sans défense. Diriez-vous que cet un acte de terrorisme ?
Zvi Ravner : (timidement) non...
Jon Snow : Est-ce un acte de terrorisme ?
Zvi Ravner : Je vous en prie, regardez les faits ; pendant toute la semaine, il n’y a eu qu’une seule victime palestinienne en dépit de toutes ces armes sophistiquées. Nous avons été très précis afin d’éviter (il s’interrompt)...
Jon Snow : Vous avez intentionnellement mis hors service la dernière centrale électrique aujourd’hui, ce qui veut dire que ces gens seront sans électricité pendant un an. Vous en êtes satisfait ? C’est un acte de terrorisme, n’est-ce pas ?
Zvi Ravner : Le Gouvernement palestinien en est-il satisfait ? Parce qu’il y a une solution très simple à tout cela. Que voudriez-vous que nous fassions ? Envoyer des troupes à l’intérieur et perpétrer un bain de sang ? Nous faisons de notre mieux, nous essayons d’utiliser de la retenue...
Jon Snow : Quel était le but d’attaquer la centrale électrique ? C’est une question toute simple. Qui dépend de la centrale électrique ?
Zvi Ravner : Pour les empêcher de s’emparer clandestinement de nos soldats (Jon Snow l’interrompt).
Jon Snow : Comment utilise t-on une centrale électrique pour s’emparer clandestinement de gens ?
Zvi Ravner : Parce qu’il faut qu’il y ait un minimum de lumière la nuit et cela limitera leurs possibilités de mouvement au minimum... (Jon Snow l’interrompt).
Jon Snow : Donc on a besoin de ténèbres la nuit pour opérer la prise de gens et non d’une centrale électrique ?
Zvi Ravner : C’est pour les empêcher de prendre nos soldats la nuit.
Jon Snow : Essayons de calmer les choses un moment. Pourquoi avez-vous besoin de bombarder une centrale électrique ? Pourquoi ?
Zvi Ravner : Pour, je vous l’ai dit, pour les empêcher de capturer nos soldats.
Jon Snow : Mais comment cela les empêchent-ils de capturer vos soldats ? Sûrement on a besoin de pénombre pour capturer des gens clandestinement ? On n’a pas besoin d’une centrale électrique pour ça !
Zvi Ravner : Il y a d’autres choses sur lesquelles je ne vais pas m’étendre, mais décidément cela va restreindre, va limiter leurs possibilités de mouvement à l’intérieur de la bande de Gaza et à cet égard, en passant, comme vous pouvez le voir, ils ont essayé de passer au travers de la barrière... (Jon Snow l’interrompt).
Jon Snow : Laissez-moi vous poser une autre question parce que je me demande, étant donné que vous représentez votre pays dans un état occidental européen, quel effet ces images (il montre à l’Ambassadeur israélien des images de la destruction de la centrale électrique causée par Israël) peuvent avoir les images de cette frappe extraordinaire contre une population civile ? Quel effet peuvent-elles produire en ce qui concerne la façon dont les gens perçoivent votre pays ?
Zvi Ravner : Elles sont très précises et... (Jon Snow l’interrompt brutalement).
Jon Snow : Ce n’est pas ce que j’ai demandé.
Zvi Ravner : (il continue) Elles sont très limitées, comme je l’ai dit, pendant toute la semaine, en dépit de l’escalade, seulement une victime palestinienne et c’était un membre d’une organisation terroriste dans ces propres quartiers généraux. Nous faisons très très attention à ne pas frapper des civils innocents. Pourquoi, pendant toute l’année, d’un autre côté, prenez le cas de Dzerot, votre correspondant était à Dzerot, les écoles à Dzerot sont fermées depuis des semaines maintenant, des villes entières, des kiboutz sont fermés maintenant, et on ne considère pas cela comme étant le point culminant de cette histoire ? Donc, il y a une solution très simple à tout cela : libérer les soldats, cesser les tirs de roquettes et ça sera fini.
Jon Snow : Hélas, nous n’avons plus de temps. Monsieur Zvi Radner, merci beaucoup d’avoir été notre invité.
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